Tout droit venue d’Inde, cette spiritualité émanant du bouddhisme et de l'hindouisme prône l’ouverture aux autres et à soi. “C’est un ensemble de méthodes qui vont accélérer l’accès à la libération. Il s’agit de se libérer de l’existence conditionnée dans laquelle on vit, ce sont des moyens d’émancipation de toutes les illusions de l’existence”, expose Philippe Cornu, ethnologue et tibétologue enseignant à l’Université de Louvain.
Un message qui a fait écho chez Stéphane durant cette période charnière de sa vie. “Le tantra, c’est trouver sa vérité profonde : on doit se mettre à nu de l’intérieur pour aller chercher ce qu’il y a vraiment au fond de nous”. Et Claudine, de compléter : “C’est un chemin vers soi. Le tantra ce n’est pas faire, c’est être”.
Être, c’est aussi vivre en pleine conscience, à chaque instant. “Le premier protocole de la journée est au moment où nous nous disons bonjour. Nous prenons le temps de le faire”, signalent-ils. Même une fleur en train de faner devient alors pour Stéphane un objet de contemplation infini. A la différence de la religion bouddhiste, le tantrisme n’est pas dogmatique et ne dicte aucun code de conduite. “C’est une boîte à outils”, décrit Stéphane avant de poursuivre : “On utilise ces outils au fur et à mesure de sa vie en fonction de sa progression personnelle”.